Il est là. Devant moi. C'est la troisième sortie mais les habitudes se prennent naturellement. Une main tient le coffre. L'autre le biberon. Je descends le cours F. Nous sommes à l'abri du danger. Pas de voitures. Des fleurs et des pigeons. Cet itinéraire a un potentiel énorme... jusqu'au parc de l'E. il permet de remonter la ville de manière apaisée.
Je sens son regard, celui des passants également. Nous allons assez vite pour traverser la ville efficacement, suffisamment lentement pour sentir la ville bouger et se réveiller.
J'aimerais persuader que cet outil est le meilleur moyen de créer de la cyclabilité durable. Je pense secrètement pouvoir y arriver.
Moment d'une intense joie, je ferme les yeux, je suis à Copenhague. Je rouvre les yeux, la partie est déjà finie. Je dois traverser une ville sans équipement. Nous sommes heureusement Dimanche. Les rues sont vides.
D'ailleurs à quand les dimanches sans voiture ?
GAME OVER.
Toutes ces images et commentaires permettent d'espérer que Milo ( et tous les autres ) pourront un jour vivre et circuler dans des villes françaises enfin apaisées ....
RépondreSupprimeret comme dit la chanson ;
" on dit que le p'tit Milo
le jour où il naquit
dans un vélo-cargot
a pris son premier bibi !! "